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" J'ai rêvé d'un château "

La Bourboule,

Au sommet de la Roche Vendeix

Ce piton volcanique est le résultat d'une lente éruption concrétisée par de grandes orgues basaltiques. Le rocher offre un panorama exceptionnel. Perché sur ce promontoire, se dessine, avec un soupçon d'imagination, le château médiéval dont il ne reste aucun vestige aujourd'hui.

Projet

Fiche Technique

Matériaux utilisés :

 

Bois,  Douglas (résineux).


Hauteur de l'oeuvre :

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L'oeuvre totalise une hauteur de 7,5 mètres constituée de deux modules de 2,5 mètres chacun. Ainsi que d'une tourelle de 1,5 mètres. Un socle de 40cm avec 500kg de sable.


Type d'assemblage :

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Visserie et tiges filtées.


Budget :

 

8000 €

Au sommet de la roche se dresse fièrement l'oeuvre de Time Maker's, un château de couleur bleu roi qui se découpe dans le ciel. Sculpture en bois teinté, sa hauteur de plus de 7m invite à entrer et à s'asseoir pour un moment de flottement, comme dans un rêve.


Intitulée « J'ai rêvé d'un château », elle est construite autour d'un banc en bois qui pourrait être la trace d'un château démantelé au XIVe siècle. Selon la légende, les habitants auraient détruit le château de la Roche Vendeix afin d'être certains que le brigand qui s'était approprié le lieu, puis avait pillé les alentours, n'y remettrait jamais les pieds.


Propre au champ de l'imagination, le château est un objet de projection souvent lié à l'enfance. Alors qu'il se prête à la construction de narrations féeriques, il prend forme en haut de la roche sous la vision de Time Maker's pour marquer la présence de l'homme, qui vécut jadis sur ce piton volcanique. Alors que le trésor du brigand serait toujours caché dans le ruisseau qui coule à son pied, une sphère dorée flotte dans la sculpture en renfermant la plus précieuse des richesses : la mémoire.

Horizons 2015,

Arts Nature en Sancy
 

L'évènement Horizons est né en 2007 de la volonté des acteurs du territoire de créer un projet culturel novateur pour donner à voir leur patrimoine culturel autrement. Ainsi le Massif du Sancy, territoire de moyenne montagne, est devenu un terrain de création contemporaine. Chaque édition repose sur une dizaine d'œuvres in-situ créées par des artistes internationaux sélectionnés par appel à projets. Elles sont originales et éphémères et se découvrent lors de balades en pleine nature.


Les artistes proviennent d'horizons très divers : arts plastiques, architecture, design, paysage, et répondent souvent à une pratique polymorphe. L'évènement leur offre un contexte d'expression hors-norme avec des espaces à investir riches et grandioses. Ils sont amenés à relever de véritables défis et réalisent aussi des prouesses techniques remarquables. 

Fiche Technique

Matériaux  :

 

Le Bambou


Support :

 

Cyprès de Lawson


Hauteur de l'oeuvre :

 

L'oeuvre totalise une hauteur de 11 mètres constituée de trois sections de bambou de 3 mètres et d'une de 1 mètres. Ainsi que de trois couronnes d'assemblage.


Circonférence :

 

1,5 mètres pour le soubassement et 1 mètre en fût.


Type d'assemblage :

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Clavette d'ancrage en bambou.


Budget :

 

5500 €

" Le sixième ordre "

La Bambouseraie en Cévennes, 

Bosquet des Cyprès de Lawson

La bambouseraie en Cévennes est un jardin exotique situé à Générargues dans le Gard. Par le gigantisme des végétaux, par le sentiment de bien-ête qui en émane, la Bambouseraie semble avoir toujours existé. Elle est pourtant née en 1856 de la volonté d'un seul homme eugène Mazel, dont les serres de la bambouseraie portent encore le nom. Les bambous prospèrent dans ce site à une vitesse folle. En effet celui-ci bénéficie d'un climat très favorable à leur culture et forment une véritable Jungle. Situés près de la ferme principale de la bambouseraie les Cyprès de Lawson ont été un formidable support pour exploité la verticalité au sein du projet.


La Bambouseraie est classé Jardin remarquable par le ministère de la Culture et de la Communication. Inscrit au titre des Monuments historiques en 2008, le site est également signataire de la Chate européenne du tourisme durable depuis 2012.

Projet

Réalisé in situ, cette colonne de bambous nous immerge au cœur du matériau et du site. Le bambou devient la matière et l’objet de cette architecture verticale, dont la complexité se signale par la diversité des couleurs et l’ordonnancement des tiges pour suggérer un sentiment d’équilibre et de rationalité.

 

Les yeux guidés vers le ciel, on découvre une architecture végétale, pensée comme un élément normé par les canons des cinq ordres classiques, le sixième ordre. Les ordres, en architecture, déterminent les proportions, les formes et l’ornementation de toute partie construite en élévation (en particulier des colonnes), Les grecs n’en reconnaissaient que trois : l’ordre dorique, l’ordre ionique et l’ordre corinthien, les Romains en ont ajouté deux : l’ordre toscan et l’ordre composite. Si selon Vitruve, les ordres étaient inspirés par les proportions du corps humain, qu’en est-il de celui-ci ? L’harmonie presque géométrique des bambous, leur linéarité parfaite, leur singularité graphique et chromatique ?

 

C’est cette opposition entre deux forces, l’une naturelle, on connait la puissance colonisatrice des bambous, et celle civilisatrice, de l’homme qui nous interpelle devant ce défi vertical et ce monument végétal célébrant le triomphe de l’une et de l’autre.

Manifestation IN SITU 2016,

Patrimoine et art contemporain

IN SITU Patrimoine et art contemporain, est une manifestation estivale se déroulant depuis 2012 dans la Région Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées et portée par l’association Le Passe Muraille. Du 18 juin au 18 septembre 2016, IN SITU établit un dialogue entre l’architecture patrimoniale et l’art contemporain en Région LRMP. Forte du succès de ses précédentes éditions, elle rayonne en 2016 sur 11 sites, tous classés ou inscrits à l’inventaire des Monuments historiques, de 4 départements : l’Hérault, l’Aude, les Pyrénées-Orientales et le Gard, avec 11 artistes contemporains.

Fiche Technique

Matériaux utilisés :

 

Mélange de résineux, bois raboté et rubans en satin rouge.


Support/site:

 

Pente douce,  composée d'une roche calcaire du Jurassique. Aux alentours, végétation de type Méditérannéen, essentiellement composée de taillis de chênes verts.


Hauteur de l'oeuvre :

 

L'oeuvre totalise une hauteur de 6 mètres constituée de deux modules cylindriques de 2 mètres, d'un module de 1 mètres et d'un module sommital de 0,50 mètre. Socle de 60 cm de hauteur en parti basse de la pente.


Socle :

 

Structure triangulaire équilatérale de 4 mètres de coté composée de madriers et de sac de sables.


Budget :

 

6000 €

" Ce que disent les pierres "

Grand Pic Saint-Loup

Col de Fambetou,

Situé entre Saint-Mathieu-de-Tréviers et Saint-Martin-de-Londres, le col de Fambetou offre un panorama exceptionnel sur les falaises de l'Hortus et sur le Pic Saint-Loup. A l'Est du col de Fambetou se dresse sur la crête du pic Saint-Loup le château de Montferrand depuis 1108, à l'emplacement d'un ancien castel romain.

 

Aujourd'hui en ruine, le château présente des vestiges de murs et de tours. La végétation de type méditerranéen qui s'accroche péniblement sur les pentes abruptes du Pic Saint-Loup, essentiellement composée de taillis de chênes verts, est brûlée l'été par le soleil, lessivée copieusement lors des violents orages d'automne et balayée par les vents violents et froids du nord en hiver. La pierre du pic Saint-Loup s'est formée par l'accumulation de sédiments marins, qui au fil du temps, ont atteint une très grande épaisseur. Une pierre calcaire du Jurassique qui, quand on la casse, révèle une magnifique couleur ocre-orangé.

Projet

« Nulle part l’art ogival ne s’y est essayé. Que serait aller faire cette architecture légère et molle sur un roc aussi abrupt, au milieu de garrigues désolées ? »


E.Teissier Autour de Montferrand – Le Plein des sens - 2006 


"Ce que disent les pierres" se propose comme une référence à ce que renferme chaque bâtiment et chaque éléments qui peut le composer comme une multiplicité de mémoires et de trésors formant le patrimoine du lieu. Cette oeuvre propose un regard sur le paysage lointain pour révéler les ruines d'un château qui se confond avec la roche qui le compose. La lecture de l'oeuvre peut se faire depuis la vallée comme elle peut être faite depuis son propre site. La couleur rouge est une référence à la culture du vin mais surtout à la roche qui affleure, c'est une couleur pimaire qui « flash » dans cette environnement. Il y a là l'idée d'un repère, d'une sorte de Cairn. Quand nous dessinons une oeuve Monumentale, nous choisissons une mesure, un module que l'on répète. Le dessin du projet a été réalisé en fonction de la mesure humaine. Il faut penser à l'homme qui habite et parcours l'oeuvre mais aussi celui qui construit. La répétition est un process industriel qui permet de contrôler les coûts et de faciliter la mise en œuvre, un élément importe quand on travaille à cette échelle démesurée et pour un budget comme celui-ci. Une chose a aussi été essentielle à nos yeux : la notion de performance,  le défi de réaliser ce qui a été dessiné. 

Aux bords des Paysages 2016,

Patrimoine et art contemporain

Seconde édition de la manifestation "Aux bords des Paysages" initiée par la Communauté de communes du Grand Pic Saint-Loup pour mettre à l’honneur l’art contemporain sur le territoire, et établir un dialogue entre un patrimoine culturel ou naturel d’exception et la création contemporaine. Chaque été du 9 juillet 2016 au 1er novembre 2016, Aux bords des Paysages investit six sites pour accueillir une installation temporaire d’œuvres contemporaines. 

" Limbes d'été "

Teissière-Lès-Bouliès,

CANTAL, Plan d'eau de Maurs

Fiche Technique

Matériaux utilisés :

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Bois local et laine rouge

 

Support/site:

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L'île du plan d'eau de Maurs.

 

Hauteur de l'oeuvre :

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L'oeuvre est composé de différentes hauteurs allant de 1,5 mètres à 4 mètres.

 

Budget :

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700 €

Aux abords du plan d’eau du Maurs, à Teissières-Les-Bouliès (CANTAL, Auvergne) le festival du Diamant Vert s’articule autour de deux soirées de concerts et d’un après-midi d’activités et de musique au bord de l’eau. L’événement, dédié à la musique et à l’art en nature a été à la fois un lieu de représentation scénique et de création, par les artistes mais également par le public, dans une démarche participative. La mise en valeur artistique du paysage s’est révélée être vecteur d’une valorisation moderne du patrimoine naturel catalien. Cette démarche, inédite dans la région, permet d’attirer à la fois la jeunesse locale, désireuse de culture et de découverte, les familles, mais également un public passionné de musiques actuelles et d’art contemporain, venu de la France entière. L’atmosphère que dégage un lieu tel que le plan d’eau du Maurs ne peut que mettre en valeur les œuvres et artistes présentés, tout comme la musique et le Land Art ne peuvent que souligner la beauté de ces paysages.

Projet

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Notre trio d'architectes s'est formé à l'école d'architecture de Clermont-Ferrand, où est né le collectif afin d'échapper un peu au cadre pédagogique et de rentrer par la petite porte dans le monde de la construction et d'approcher l'expérimentation in situ.

 

Nous travaillons beaucoup avec le grand paysage, toujours en étroite relation avec l'architecture, et nous nous sommes donc inspirés du relief auvergnat, lieu de création du collectif, de ses volcans, ses monts. L'idée a été de décomposer un relief en différentes faces, très géométriquement, dans un fractal de triangles tissés. Prenant place sur la petite île du plan d'eau, le spectateur peut entrer dans ce relief comme s'il plongeait dans ses propres souvenirs, pour un moment flou et transitoire, l'odeur douce et tranquille de l'été qui arrive ou la chaleur glaciale de celui qui repart; les fils imagent les connexions, les associations gaies ou nostalgiques; le besoin de s'évader, l'envie de se laisser aller aussi. Des voiles flottent alors sur l'eau et initient au voyage...

Festival du Diamant Vert, 2016

Art en nature

Pour cette nouvelle édition, le festival du Diamant vert a repensé le système des pavillons des expositions universelles à l’échelle du festival. En le transformant en pavillons des villes de France, le festival accueil des collectifs d’artistes et architectes à venir installer leur propre pavillon. Ces derniers sont libres sur la forme de leur création, avec pour seul contrainte l’accès difficile au lieu et l’objectif de ne laisser aucune trace ni impact sur le site naturel.

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L’objectif premier est que chaque collectif parle de son patrimoine (artistique, architectural et culturel) via un prisme moderne, invitant à la réflexion sur la mise en valeur et les restes des patrimoines de différentes régions de France. Cela permet de créer une exposition en plein air de différentes installations architecturales en prenant en compte les savoir-faire locaux, écologiques et ancestraux (murs en pierres sèches, murs en pisé, recyclage des métaux) tout en introduisant les matériaux naturels (chutes de bois, terre, paille).

 

Projet 1
Projet 2
Projet 3
Projet 4
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